Hernan Cortès (1485-1547)

A la découverte du Nouveau Monde
Avec Christophe Dickès
journaliste

Dans la série de portraits consacrés à "La découverte du Nouveau Monde", Isabelle Schmitz, hispanisante, journaliste au Figaro Hors-série partenaire de Canal Académie, présente ici un personnage fascinant de l’histoire européenne.

Émission proposée par : Christophe Dickès
Référence : hist239
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Génie militaire, homme charismatique, Hernan Cortès fut le fondateur de la ville de Mexico et de la Nouvelle Espagne. Sans aucun doute homme de Foi, il fut aussi marqué par les épisodes tragiques d'une existence pendant laquelle se mêlent courage, violence et pouvoir.

Isabelle Schmitz, journaliste au Figaro Hors-série

Bibliographie.

- Bartolomé BENNASSAR, Cortés, Le conquérant de l'impossible,
Ed. PAYOT, Paris 2001
- Christian DUVERGER, Cortés, Fayard, Paris, 2001


Extraits.

A propos des pleins pouvoirs que Charles Quint refusa de donner à Hernan Cortès (tiré du livre de B. Bennassar):

« Il était inopportun, jugeait-on, de confier le gouvernement civil des territoires conquis au conquérant lui-même. Pourtant Cortés méritait le bénéfice de l’exception. Il avait fait preuve de sa loyauté, d’une grande consience de ses devoirs envers Dieu et le roi. Investi d’un pouvoir sans partage en Nouvelle Espagne, ce pays qu’il aimait avec passion, où, en dépit des drames et des cruautés de la conquête, il était parvenu à se faire aimer d’une partie des Indiens et de leurs princes, il aurait pu accomplir des miracles et, avec l’appui des franciscains, inventer réellement un « nouveau monde ».

"J’ai vécu les armes à la main. J’ai exposé ma personne à mille dangers, j’ai grandi le nom de mon roi, accru son domaine en plaçant sous son sceptre d’immenses royaumes de peuples étrangers que j’ai gagnés moi-même sans recevoir aucune aide, j’ai dû faire face aux obstacles des jaloux qui m’ont sucé le sang jusqu’à en crever comme des sangsues repues... Mais je n’avais pas plus tôt tourné le dos que vous me dépossédiez de tout ce que vous m’aviez donné."
A l’automne de sa vie, le conquistador écrit son ressentiment à Charles Quint. Mais l’empereur ne lui répondra pas (tiré du livre de Ch. Duverger).

Pour en savoir plus :

Deux visages d'Hernan Cortès:
- Les explorateurs et les grandes découvertes.
- Publius Historicus

- Retrouvez notre sommaire consacré à la semaine spéciale sur les voyages aux quatre coins du monde

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