Un monde sans crédit ? : l’analyse de Nicolas Pécourt
Quels pourraient être les axes d’un développement du crédit pour demain ? Le crédit est-il l’âme du commerce ? Que penser du micro-crédit et d’un éventuel fichier positif des emprunteurs ? Et que dire du surendettement ? Nicolas Pécourt, auteur du livre Un monde sans crédit ?, présenté ici par Jean-Louis Chambon, tente de répondre à ces multiples questions fort sensibles.
Cette émission à été enregistrée fin septembre 2010.
Banquier, et de surcroît dans le domaine du crédit à la consommation, Nicolas Pécourt aurait sans doute pris le risque de passer pour un hérétique en publiant son ouvrage Un monde sans crédit ? s'il n'avait pris soin de le ponctuer d'un point d'interrogation.
En réalité, l'auteur, directeur de la prospective et de la communication d'une importante société financière, est un habitué des débats sur ce sujet, le crédit, qui au fil du temps réveille les passions, la méfiance et quelque peu même la stigmatisation. Cet essai arrive à point nommé, dans le sillage d'une importante réforme sur le crédit à la consommation piloté par Christine Lagarde et de l'installation d'une commission destinée à se prononcer sur l'opportunité de la création d'un "fichier positif" des emprunteurs.
Nicolas Pécourt revient sur les principaux points de sensibilité qui animent tant les associations de consommateurs que les pouvoirs publics, le surendettement, le rôle social et économique du crédit à la consommation, etc.
Quelques clés de compréhension supplémentaires et un examen sans concession des critiques et des idées reçues. Quels pourraient être les axes d'un développement du crédit pour demain ? Le crédit est-il l'âme du commerce ? Quelle place pour le micro-crédit, quels enjeux techniques et philosophiques sont attelés à la création d'un "fichier positif" ?
Un regard sur l'actualité des principales dispositions de la loi présentée récemment par Christine Lagarde.
Avec une grande capacité de simplification, voici un ouvrage sérieux et accessible à un large public.