François Mauriac : Toussaint 1950

Lecture de la chronique de François Mauriac, de l’Académie française
Avec Fernand Guiot
journaliste

Il y a soixante ans, pour la Toussaint, François Mauriac proposait à ses lecteurs du Figaro, une chronique en forme de méditation sur le sens de la mort et l’espérance de la résurrection chrétienne. Cette chronique est parue le 31 octobre 1950 ; Canal Académie vous en offre la lecture.

Émission proposée par : Fernand Guiot
Référence : voi572
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"En cette Toussaint 1950, je songe aux relations que l'espèce humaine entretient avec la mort : comme elles ont changé depuis trente ans ! Peut-être plus que durant les mille années qui avaient précédé".*

Ainsi commence la chronique de François Mauriac. Ecoutez-en l'intégralité grâce à la lecture assurée par le comédien Fernand Guiot.

Quelques précisions auparavant :

- Dès les premières phrases, Mauriac fait allusion à la mort, « portique ouvert sur les Cieux inconnus » : cette phrase appartient à un vers de Baudelaire « La mort des pauvres » que l’on retrouve dans Les Fleurs du mal.

- Plus loin, vous l’entendrez faire une citation « Ce crâne vide et ce rire éternel » : elle est tirée de Paul Valéry dans Le Cimetière marin, paru dans son ouvrage intitulé Charmes.

- Quand il évoque le dogme de l’Assomption, à la fin de ce texte, il faut savoir que ce dogme enseigne de la Vierge Marie fut élevée au ciel sans que son corps de chair ne connaisse la corruption.

* Rappelons que, dans la tradition chrétienne, la fête de la Toussaint, le 1er novembre, est celle de tous les saints. La fête des morts est le lendemain, 2 novembre.

Le texte que vous allez entendre est extrait du recueil des chroniques de François Mauriac, de 1948 à 1955, intitulé par l’éditeur Bartillat « La paix des cimes », paru dans la collection Omnia.

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