Joë Bousquet, une vie à corps perdu

Par Edith de la Heronnière

Découvrez la vie tourmentée de l’écrivain Joë Bousquet. En compagnie de son interlocuteur André Aurengo, l’auteur Edith de Herronière revient sur les détails d’un génie qui resta enfermé dans sa chambre pendant plus de trente ans !

_ "Les biographies médicales", tel était le thème de la journée du livre à l'Académie nationale de médecine en septembre 2006. À cette occasion, les auteurs, ont présenté leurs livres, sous forme de questions/réponses avec un interlocuteur de leur choix.
Ici, Edith de la Herronière a pour interlocuteur André Aurengo, membre de l'Académie nationale de médecine et descendant de la famille de Joë Bousquet.

Joë Bousquet, une vie à corps perdu est un ouvrage poétique. Edith de la Héronnière y explique comment, à travers une blessure de guerre jamais refermée, l'écrivain Joë Bousquet a puisé sa force dans la création littéraire. Paraplégique, il resta enfermé pendant plus de trente ans dans sa chambre, tout en côtoyant les plus grands artistes et écrivains du moment.


Le mot de l'éditeur :

Cet essai biographique nous invite à découvrir une œuvre poétique inclassable, fulgurante, indissociable de la vie de celui qui reste l'un des plus grands noms de la littérature française du XXe siècle.
Jeune dandy aventureux, séducteur et rebelle, Joë Bousquet voit son existence basculer en 1918 lorsque, sur le champ de bataille, une balle le prive de l'usage de ses jambes. C'est dans une chambre aux volets clos, à Carcassonne, que nous conduit Edith de la Héronnière.

Autour du poète, la conversation bat son plein : Carlos Suarès ; André Gide, André Breton, Louis Aragon, Paul Eluard et Gala, Paul Valéry, Simone Weil, Jean Paulhan ; des peintres aussi, Max Ernest, René Magritte, Jean Dubuffet, Hans Bellmer... Encouragé par les meilleurs esprits de son temps, aux heures où la ville est endormie, l'homme immobile travaille : sur son lit, ses cahiers pour les notes, la littérature, les écrits érotiques, la mystique. Dans ses romans, contes, poèmes et le journal qui accompagne sa recherche, toute une mosaïque de pensées, sombres ou lumineuses, défilent et s'enchaînent.

Avec délicatesse, Edith de la Héronnière retrace admirablement ces trente-deux années pendant lesquelles Joë Bousquet s'est débattu avec son corps souffrant pour remonter jusqu'aux sources de l'être et enchanter son destin.

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